Un premier nettoyage léger laisse apparaître une marque dans la nuque.
Vestige d’une pastille d’identification ?
Il pourrait s’agir d’un ours HERMANN fabriqué aux alentours de 1950.
Tous les fils des réparations antérieures sont enlevés pour être refaits correctement.
Cela permet d’introduire du crin végétal pour redonner volume et densité dans le bas du corps et le haut des bras.
Après quelques recherches sur les formes et les matières utilisées pour les HERMANN de 1950, les paumes disparues sont reconstituées en feutrine de laine identique aux vestiges retrouvés.
Le volume des bras est complété. Ils retrouvent leur longueur initiale.
Le haut des cuisses est déchiré.
Il faut remettre du crin végétal pour redonner une forme et fermer au point d’échelle.
Les pieds sont ouverts et comblés. Il faut reconstituer leur forme et poser de nouvelles semelles avec la même feutrine de laine que celle utilisée pour les paumes.
L’œil est enlevé puis refixé solidement.
Les oreilles étaient insérées et collées grossièrement.
L’oreille gauche a été posée devant-derrière et porte une tache indélébile.
Une pièce de fourrure récupérée à l’intérieur de la couture des bras cache la tache (technique de l’appliqué).
Les oreilles sont repositionnées, insérées et cousues au point d’échelle.
La truffe est brodée horizontalement en suivant les traces de l’ancienne.
La restauration terminée, les coutures consolidées, la fourrure peut être nettoyée, séchée puis brossée avec une petite étrille.
Votre ours a besoin d’être restauré ?