Le diagnostic n’est pas très bon. Il a subi des réparations « sauvages » qui n’ont pas arrangé son état : nombreux trous, accrocs et marques d’usure sur tout le corps.
La fourrure courte et brune sur jersey a été consolidée avec une fourrure rigide, à poils longs, clairs, cousue avec du fil blanc.
L’ours est trop fragile pour être nettoyé. Il faut tout démonter et restaurer.
Le corps est ouvert sur la ligne de couture, à l’arrière.
Dépôt de la fibre de coton et de la fourrure jaune.
C’est à ce moment-là que j’ai eu un peu peur, la tête ne tenant plus qu’avec quelques lambeaux de tissu très endommagés.
La stratégie est de trouver une fourrure qui restera souple et dont la couleur se confondra avec le tissu d’origine.
Une fourrure à grands poils, mais souple avec un sous-poil dans les tons similaires à ceux de l’ours sera tondue et une découpe sera placée et fixée par l’intérieur.
Fixée à petits points, la nouvelle fourrure est retondue au plus ras.
Une fourrure blanche est appliquée à l’intérieur du museau afin de colmater l’accroc
Une fois consolidé, l’ours est nettoyé.
Il ne reste plus qu’à broder une truffe d’une forme identique à celle des doudous BOULGOM des années 80.
Un doudou prêt à affronter les futures décennies.
Votre ours a besoin d’être restauré ?